Budget
Michel Barnier sauve des priorités pour le « modèle d’agriculture durable »
« Nous prenons notre part de la rigueur », a expliqué le ministre de l’Agriculture Michel Barnier en présentant le 26 septembre les grandes lignes de son budget pour 2009. « Je ne m’en réjouis pas mais j’ai essayé de donner un sens à tout cela ». Le sens de son budget, selon le terme employé, porte sur une agriculture plus durable, avec des priorités données à l’installation, à l’agriculture bio de même qu’à la réduction des produits phytosanitaires ainsi qu’à la gestion des crises. Côté réduction des dépenses, des sacrifices sont faits sur les dépenses de personnel, sur lle financement de l’hydraulique agricole, sur les préretraites agricoles, tandis que le budget de traitement des farines animales est en réduction et que les aides aux Adasea sont en diminution. Sur le plan fiscal, le gouvernement a annoncé un doublement du crédit d’impôt pour le bio mais une disparition, à l’horizon 2012, de la défiscalisation des biocarburants.
L’agriculture paie sa part d’un budget de crise pour la France, selon le propre terme utilisé par le président de la République. Avec 5,04 milliards d’euros, soit une hausse de 2,4 % des crédits de paiement (dépenses effectivement engagées sur l’année) cela devrait représenter une stabilité globale en euros réels (inflation à environ 2 % selon le gouvernement pour 2009).