Polémique pascale autour de l’agneau néo-zélandais
« L’agneau français est mis en avant, devant l’agneau néo-zélandais », assure le ministre de l’Agriculture Didier Guillaume le 8 avril. De son côté, la FNO accuse certaines enseignes de ne pas jouer le jeu de l’origine France, malgré le consensus interprofessionnel.
En cette période de Pâques, les éleveurs d’ovins ont remplacé la chasse aux œufs par la chasse à l’agneau néo-zélandais. Alors que le confinement empêche les réunions familiales autour d’un gigot d’agneau, les producteurs voient d’un mauvais œil cette concurrence, traditionnellement marquée en période pascale. « L’agneau français est mis en avant, devant l’agneau néo-zélandais », assurait le ministre de l’Agriculture Didier Guillaume, à l’issue du Conseil des ministres le 8 avril. La production française est loin de couvrir la consommation, importée à 56 %.