Pommes de terre primeur
Une aide structurelle plutôt que conjoncturelle
Face à l’effondrement exceptionnel des prix de la pomme de terre primeur, les producteurs Bretons demandaient à l’Etat une aide conjoncturelle pour pouvoir dégager des quantités sur l’exportation. Dans l’entourage du ministre de l’agriculture, on préfère tabler sur des aides à plus long terme, pour la promotion notamment, plutôt que sur un coup de pouce conjoncturel.
En dépit d’une situation de marché très dure, avec des prix qui s’effondrent, le ministère de l’agriculture préfère opter pour un soutien à la promotion plutôt que sur des aides directes. C’est ce qu’on fait savoir dans l’entourage de Dominique Bussereau. A condition que la filière s’organise et propose un plan, un cofinancement devrait être décidé pour promouvoir les pommes de terre primeurs sur la campagne de 2006. En attendant, l’Etat va chercher à réguler les importations (du Maroc, d’Israël et d’Espagne) en redéfinissant la notion de primeur dans ce secteur.