Bordeaux : arrachage lancé, priorité au boisement ou à la nature
L’État, le CIVB (interprofession du vin de Bordeaux) et la région Nouvelle-Aquitaine ont lancé le 5 juin le plan d’arrachage dans le vignoble bordelais, en proie à une surproduction.
L’heure de la « dé-densification » a sonné dans le Bordelais. Comme annoncé au dernier Salon de l’agriculture, 59 M€ sont mis sur la table pour l’arrachage « sanitaire » d’environ 10 000 ha, avec une prime de 6 000 €/ha, visant à lutter à titre préventif contre la flavescence dorée. Cette aide concerne, d’une part, des vignes en passe d’être abandonnées, pour lesquelles l’État mobilise 30 M€ (« selon les besoins, jusqu’à 38 M ») en vue d’un boisement sur 20 à 30 ans ou d’une conversion en zones naturelles, jachère sur 20 ans minimum.