FNCL
La coopération laitière veut être « dans la course de la croissance mondiale »
La FNCL réunie en assemblée générale les 20 et 21 avril à Paris n’entend pas rester sur le bord de la route de la « demande mondiale dynamique ». La stratégie que défend la fédération est de « conquérir des marchés mais dans des conditions économiques qui ne mettent en péril ni les outils industriels ni les exploitations », a souligné Dominique Chargé, le président de la FNCL. « Alors que des entreprises étrangères dominent ces marchés, et renforcent chaque jour leur position, pour quelles raisons l’agriculture et l’industrie agroalimentaire françaises se priveraient-elles de leur part de gâteau ? », s’est-il interrogé.
«On n’a pas de coopératives à la taille critique dans le lait en France ». Tel est le constat du professeur à l’Essec Business School, René Mauget lors de son intervention à l’assemblée générale de la FNCL, le 21 avril. « J’attends de voir les effets de la restructuration afin de trouver un nouvel équilibre et des moyens financiers pour aller plus loin que la seule concentration des entreprises françaises » a-t-il expliqué. « Aller travailler avec l’étranger est une alternative », souligne le professeur.