Insémination animale
La libre concurrence a commencé
La libéralisation du secteur de l’insémination animale est officiellement entrée en vigueur depuis le 1er janvier 2007. Le nouveau dispositif génétique français a créé une interprofession et a instauré un service universel de l’insémination dans les zones jugées non rentables économiquement. Réunies en assemblée générale le 21 février, les coopératives d’insémination n’ont pourtant pas, selon leur président, Serge Paran, constaté de réels changements sur le terrain. Reste à résoudre le problème du financement du nouveau dispositif génétique français, qui n’est pas totalement arrêté.
Depuis le 1er janvier 2007, le secteur de l’insémination animale en France est libéralisé. Le nouveau Dispositif génétique français (DGF) établi par la Loi d’orientation agricole (LOA) de janvier 2006 a mis fin au monopole qu’avaient les coopératives d’insémination animale depuis la loi sur l’élevage de 1966. Qu’est-ce que la réforme change concrètement ? Désormais, les offres des coopératives coexistent avec celles des inséminateurs libres et des vétérinaires.