Lait
« Le mois d’avril risque d’être un électrochoc », selon la FNPL
La filière laitière est dans l’impasse. Les trois familles de l’interprofession (producteurs, transformateurs privés et coopératives) n’ont pas réussi à se mettre d’accord ni sur le délicat sujet du prix du lait du 2
trimestre, ni sur une tendance de prix moyen annuel. Pour la première fois, depuis l’accord de 1997, les producteurs vont découvrir, sur leur bordereau de paie à la mi-mai, le prix que les entreprises vont appliquer pour la collecte du mois d’avril.
«Le mois d’avril risque d’être un électrochoc pour les producteurs », estime la FNPL (Fédération nationale des producteurs laitiers), dont le président Henri Brichart a publié une lettre ouverte le 29 avril. En effet, même si le prix du lait est à la baisse depuis quelques mois, il se situait autour de 300 euros/1000 litres. Là, le prix du lait pourrait atteindre un prix « historiquement bas à 210 euros/1000 litres » dans certains cas.