Viandes
L’exportation d’animaux vivants, casus belli pour l’industrie de la viande
Pas d’opposition à une politique d’exportation mais le soutien à l’exportation d’animaux vivants hors d’Europe pourrait constituer un « casus belli » pour les industriels de la viande. Et conduire le Sniv-SNCP à ne plus siéger à l’interprofession. Tel est le message délivré par Jean-Paul Bigard, président du syndicat des industriels de la viande et patron du premier groupe industriel français. Le Sniv-SNCP veut toutefois être constructif et propose un « pacte » pour la filière, fondé sur le partenariat plutôt que l’obligation de la contractualisation entre abatteurs et éleveurs.
Jean-Paul Bigard, le leader français de la viande (Bigard, Socopa) et président du syndicat Sniv-SNCP menace de ne plus siéger à l’interprofession viande (Interbev) si elle soutient l’exportation d’animaux vifs. C’est ce qu’il a annoncé le 27 septembre à l’occasion de l’assemblée générale du syndicat des entreprises de viande. « Oui pour exporter la valeur ajoutée des viandes en carcasse, en muscles, en produits élaborés, dit-il.