Maladies animales
L’OIE appelle les Etats à ne pas baisser la garde
Pas de trêve hivernale pour les maladies animales. A l’échelle internationale, les risques de diffusion des pathogènes par la voie du commerce ou des mouvements de population sont « toujours là » selon Bernard Vallat, le directeur général de l’OIE (Organisation mondiale de la santé animale). Pour l’OIE, la défaillance d’un seul pays peut mettre en danger la région et « même la planète entière ».
Ne pas baisser la garde. Tel est le message formulé par Bernard Vallat lors de la présentation de ses vœux à la presse le 7 janvier. Le directeur général de l’OIE rappelle que 75% des nouvelles maladies émergentes touchant l’homme sont d’origine animale. En outre, si une pandémie humaine devait survenir un jour elle viendrait d’un pathogène animal, assure-t-il. Les services vétérinaires nationaux ont donc un rôle central dans la maîtrise de ces risques sanitaires. Les enjeux économiques et sociaux sont également majeurs.