Assemblée générale de la FNPL
Plaidoyer pour le « modèle laitier français » qui doit évoluer
Les producteurs de lait réunis en assemblée générale aux Sables d’Olonne, les 21 et 22 mars, sont bien décidés à « regarder devant ». Ils « veulent bien réfléchir à l’avenir, à l’évolution de la notion de maîtrise », souligne Henri Brichart, président de la FNPL. Cet ardent défenseur du modèle laitier français sait qu’il peut « être soufflé à tout moment par de mauvaises décisions de politique agricole ». La faute à la PAC de Luxembourg qui prévoit notamment un rapport sur les quotas laitiers et aux négociations à l’OMC. Pour prévenir plutôt que guérir, la FNPL entend peser dans le débat. Un groupe de travail sur la gestion nationale des quotas est lancé au ministère de l’Agriculture, a annoncé Dominique Bussereau, ministre de l’Agriculture.
« Quand je parle des producteurs de lait (…) j’ai conscience de faire dans un lyrisme bucolique qui peut paraître facile. J’ai conscience de faire un peu du Jean-Pierre Pernaud ». Cet aveu d’Henri Brichart, président de la FNPL, devant les quelque 500 congressistes réunis en assemblée générale aux Sables d’Olonne, les 21 et 22 mars, résume parfaitement la tonalité de ce 63e congrès.