Fièvre catarrhale
Pressions pour l’assouplissement des mesures de vigilance
La plupart des ministres de l’Agriculture de l’UE ont opposé une fin de non-recevoir à la Belgique qui réclamait, lors du Conseil agricole du 18 septembre, l’assouplissement de l’embargo imposé aux régions touchées par la fièvre catarrhale. Toutefois, face aux pressions des éleveurs, les pays touchés par le virus – l’Allemagne, la Belgique, le Luxembourg, les Pays-Bas et la France – se sont entendus pour autoriser la circulation des animaux vivants entre les zones de surveillance des cinq pays.
Autoriser les échanges des ruminants destinés à l’abattoir en provenance des zones de surveillance vers les zones non atteintes par le virus des autres États membres est « prématuré », a indiqué la France, lors du Conseil agricole du 18 septembre. Les pays du sud de l’Europe ont adopté la même posture, estimant implicitement qu’ils se sont eux-mêmes pliés aux rigueurs de cet embargo lors des précédentes flambées de la maladie sur leur territoire. Seuls les Pays-Bas et le Luxembourg ont apporté leur soutien à la Belgique.