Marchés aux bestiaux
Une nécessaire restructuration
Fragilisés par l’épizootie de FCO, les marchés aux bestiaux sont aujourd’hui dans l’obligation de se restructurer. Cette crise a mis en lumière les difficultés des marchés de gré à gré dont les apports ne cessent de baisser et qui risquent d’être peu à peu délaissés par les acheteurs des grands groupes industriels. L’assemblée générale de la FMBV, le 22 avril à Bourg-en-Bresse, a été l’occasion pour la filière de réfléchir au moyen de moderniser ces marchés indispensables au bon fonctionnement du commerce et à l’établissement des cotations.
Éleveurs, commerçants, abatteurs et industriels sont formels, les marchés aux bestiaux de gré à gré ne survivront que s’ils se regroupent. Tous les acteurs de la filière invités à débattre mercredi 22 avril à Bourg-en-Bresse lors de l’assemblée générale de la Fédération française des marchés aux bestiaux vifs (FMBV) ont appelé à une restructuration de ces marchés pour que des volumes importants y soient négociés.