Agrafil du 2 mars 2023

Liste Live

Le plan de souveraineté fruits et légumes sera doté de «200 millions d’euros» (M€) d’argent public en 2023, a annoncé le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau au salon de l’Agriculture le 1er mars. L’enveloppe sera répartie en deux volets. Un premier volet de «100 M€» sera dévolu aux «agroéquipements» (développement des serres décarbonées et abris froids, robotisation, automatisation, équipements économes en eau...). Un deuxième volet du même montant sera dédié à «la recherche et l’innovation»...


«On a pu coconstruire ce plan, c’est une chose importante», s’est réjoui le président du CTIFL Jacques Rouchaussé à l’issue du lancement du plan de souveraineté fruits et légumes le 1er mars (voir plus haut) au Salon de l’agriculture. «Le grand défi qui nous reste, c’est la réduction des pesticides (…) Nous allons planifier, anticiper, et mettre les moyens nécessaires pour trouver des alternatives» a-t-il promis, conformément à ce que prévoit le plan en accord avec les annonces d’Elisabeth Borne...


La Conf’ estime que le plan de souveraineté fruits et légumes «manque complètement sa cible» en misant sur la «compétitivité» au lieu de prendre à bras le corps la problématique de la rémunération des producteurs, selon un communiqué le 1er mars. La Conf’ proposait en effet d’instaurer un «prix minimum d’entrée» sur les fruits et légumes importés pour lutter contre «le dumping européen», et de mettre en place une «sécurité sociale de l’alimentation». Deux mesures qui n’ont pas été retenues. De...


Quelques heures après la présentation du plan souveraineté fruits et légumes le 1er mars, l’association nationale pommes poires (ANPP) s’est fendue d’un communiqué pour demander «un plan de sauvegarde de la pomme française». Si les objectifs du plan sont louables, le plan est «peu ambitieux» et il «ne répond pas aux difficultés immédiates» des pomiculteurs, affirme l’ANPP. L’association requiert trois grandes mesures «pour les 24 prochains mois». Pour garantir la «viabilité économique» des...


L’Etat et la région Nouvelle-Aquitaine ont débloqué le 1er mars respectivement 30 M€ et 10 M€ pour « réorienter les exploitations viticoles » en crise, des aides que doit compléter le CIVB (interprofession) à hauteur de 19 M€. Etalée sur deux ans, la part de l’Etat pour l’arrachage «c’est dès à présent 30 M€ avec l’objectif d’aller à 38-40 M€», a déclaré Marc Fesneau. Une enveloppe qui s’inscrit dans le plan de sortie de crise conçu par la Nouvelle-Aquitaine avec le CIVB (interprofession). La...